Le centre Arc-en-ciel : une assistance pour les joueurs addicts à Montpellier

Auteur: Luc Müllerberg|
Comme vous devez le savoir, les établissements de jeux de casino au Canada sont réputés pour être de superbes lieux de divertissement. De nombreux visiteurs repartent le sourire aux lèvres avec de jolis gains ou tout simplement parce qu’ils viennent de passer un excellent moment de détente. Cependant, au-delà d’être un loisir, cette passion peut devenir dangereuse pour une infime partie des joueurs. Vient alors un problème que l’on nomme l’addiction au jeu. Une véritable préoccupation qui touche des centaines de milliers de personnes au pays et qui inquiète les autorités canadiennes.
Qu’est-ce que l’addiction au jeu, cette nouvelle maladie des temps modernes ?
Devenir « accro » aux jeux d’argent ou jeux vidéo peut arriver à tout le monde. Il s’agit d’une véritable maladie qui arrive sans que l’on s’en rende compte. Si vous avez déjà lu des articles concernant l’addiction au jeu, vous savez que les sensations sont étranges et les conséquences désastreuses : il devient impossible de se passer d’une partie de jeu, les montants misés deviennent de plus en plus importants, les dettes commencent à affluer, les relations avec la sphère privée et professionnelle en sont touchées jusqu’à ce que la vie sociale du joueur malade devienne inexistante. De perte en perte, l’excuse du joueur est qu’il réussira à regagner ce qu’il perd au fil de ses parties, « se refaire » pour repartir de plus belle.
« La caractéristique, propre à l’addiction au jeu ? Le fait que le malade ne consomme pas de substance, contrairement à l’addiction aux drogues, à l’alcool ou à la nicotine. Le joueur ne ressent donc pas ce sentiment de destruction ou de culpabilité. »
Cette maladie du jeu est vicieuse, car elle n’est pas repérable facilement. Peu de personnes sont en mesure d’identifier ce fléau puisque physiquement, aucun signe n’est apparent. Contrairement à l’addiction aux drogues et ses signaux physiques (yeux rouges, piqûres…), l’addiction au jeu n’est pas visible. Il est donc plus qu’important d’être aidé par des professionnels qui seront en mesure de détecter la maladie, mais aussi d’y apporter des soins.
La création d’un pôle « addiction au jeu » à Montréal, au Québec
Alors qu’auparavant, un centre de réadaptation en dépendance à Montréal se consacrait uniquement aux personnes atteintes d’addiction aux drogues et à l’alcool, un nouveau pôle vient d’ouvrir. Au vu du nombre grandissant de personnes aux prises avec des problèmes liés aux jeux d’argent, les autorités provinciales ont décidé de créer une cellule dédiée à l’addiction au jeu pour prendre en charge les joueurs au Canada.
La caractéristique propre à l’addiction au jeu ? Le fait que la personne ne consomme pas de substance, contrairement à l’addiction aux drogues, à l’alcool ou à la nicotine. Le joueur ne ressent donc pas ce sentiment de destruction ou de culpabilité. Des patients expliquent, par exemple, qu’ils sont à la recherche d’adrénaline lorsqu’ils sont en train de jouer, tel un « shoot » qui les calmera pendant un moment.
Sachez que cette prise en charge est 100 % gratuite et anonyme et permet à chaque joueur de trouver une aide personnalisée. Ailleurs au Canada, des services du même type sont également présents. N’hésitez pas à communiquer avec Jeu : aide et référence au Québec, ou avec les services de soutien provinciaux et territoriaux (par exemple Info-Social 811 au Québec, ConnexOntario ou la ligne de soutien de la Colombie-Britannique) pour obtenir plus d’informations.